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Histoire de la municipalité

Chronologie

Le 14 avril 1859, la municipalité de la paroisse de Saint-Étienne-des-Grès se détache de la municipalité de la paroisse de Trois-Rivières. Elle fait partie du comté de Saint-Maurice.

En 1954, une partie de Saint-Étienne-des-Grès se détache pour devenir la municipalité de la paroisse de Saint-Michel-des-Forges.

Le 1er janvier 1982, Saint-Étienne-des-Grès est transférée dans la municipalité régionale de comté de Francheville.

Le 1er janvier 2002, lors de la dissolution de la MRC de Francheville, elle est transférée dans Maskinongé.

Histoire

En 1667, René Gaultier épouse la fille aînée de Pierre Boucher, alors Gouverneur de Trois-Rivières, et, par la suite, devient le gouverneur de Trois-Rivières en 1668.

En 1681, il obtient le fief « La Seigneurie de La Vérendrie », également connu sous le nom de « la Gabelle ». Jamais colonisé, le fief de la Gabelle est réuni au domaine royal et aux Forges du Saint-Maurice en 1737. Ces terres, nommées alors fief St-Étienne, sont concédées à François-Étienne Cugnet pour approvisionner les Forges du Saint-Maurice.

À cette époque, le fief de St-Étienne s’étend des Forges au Sud jusqu’à 16 milles au Nord et du St-Maurice à l’Est vers l’Ouest sur une distance de 8 milles jusqu’aux Seigneuries Gastineau et Robert. En 1846, les Forges changent de propriétaire. Monsieur Georges Baptist se fait alors concéder un terrain. En 1847, il construit un moulin à scie au poste des Grès pour y exploiter les forêts de pins. En 1852, la production estimée du moulin à scie des Grès est de 25 730 billots payés 2124,00$, soit un peu plus de 9 sous du billot.

Le terrain qui avoisine le rapide des Grès sur le Saint-Maurice est d’une très curieuse structure. Si vous frappez les couches de ce terrain avec un marteau, elles se désagrègent facilement et vous constatez qu’elles sont formées de petits grains de grès ayant peu ou pas de cohésion entre eux. Ce sont ces grès qui, d’après une tradition très répandue, ont d’abord donné leur nom au rapide puis au village bâti à proximité.

En 1856, on construit la première chapelle à St-Étienne-des-Grès. L’érection canonique de la paroisse de St-Étienne a lieu le 3 février 1859 et son érection civile, le 14 mai 1859.

Le 11 mai 1875, Monsieur Georges Baptist meurt. À ce moment, on peut compter au poste des Grès jusqu’à 200 familles. St-Étienne-des-Grès connaît une forte chute de sa population à la fin du siècle dernier, lors de la fermeture de la scierie de M. Baptist et des Forges du St-Maurice en 1883 : bien des familles décident alors d’aller gagner leur vie en Nouvelle-Angleterre. En 1885, apparaît la première école sur le territoire de la municipalité.

Le début du 20e siècle marque l’arrivée du chemin de fer, dont la voie relie Trois-Rivières à Shawinigan en longeant le St-Maurice. On installe même une piste de ski, avec un remonte-pente. Ainsi, chaque semaine, une centaine de Trifluviens viennent goûter aux joies du ski à St-Étienne.

Monsieur l’abbé J.R. Irénée Trudel, curé de St-Étienne de 1912-1927, organise une fête de St-Étienne pour protéger la paroisse contre les invasions de sauterelles. En 1920, le 26 décembre devient un « jour férié »: les Stéphanois doivent assister à la messe qui devient obligatoire et on y organise des réjouissances populaires.

Le domaine des Grès passe aux mains de la compagnie Union Bags, puis aux mains de la Shawinigan Water and Power. En 1922, les travaux du barrage de la rivière Saint-Maurice, aux rapides « La Gabelle », commencent le 13 novembre. Plus de 200 ouvriers travaillent sur le chantier. La centrale La Gabelle entre en service en 1925. C’est le début du déclin du poste des Grès, puisqu’une partie du village est inondée par le bassin de rétention du barrage.

Les besoins scolaires étant de plus en plus grands, une nouvelle école fut érigée au village en 1926. La communauté des Filles de Jésus fut appelée à en assurer la direction et l’enseignement. L’année suivante, en février 1927, l’immeuble fut la proie des flammes.

Comme on ne pouvait plus se passer d’une maison d’enseignement adéquate, moins d’un an plus tard, les enfants pouvaient entrer dans un édifice tout neuf. Ce couvent s’appellera École Des Grès. Les Filles de Jésus furent actives dans l’éducation pendant plus de 40 ans et quittèrent le milieu en 1971.

Comme les locaux du couvent ne suffirent plus pour accueillir toute la clientèle scolaire, une autre maison d’enseignement fut construite en 1951. C’est M. René Paquin qui fut appelé le premier à y jouer le rôle de directeur. Il fut suivi dans cette mission par messieurs Roger Deshaies, Alphonse Lemire, André Jolin, Jean-Marie Lamothe, Gilles Lampron et Gilles Morinville. De nos jours, ce collège porte le nom d’École Ami-Joie.

Le 10 octobre 1856, un presbytère est mis à la disposition de M. l’abbé René Alfred Noiseux, le tout premier desservant et curé de St-Étienne. À de nombreuses reprises depuis lors, des rénovations et améliorations ont été apportées à cette demeure du prêtre pour le rendre de plus en plus habitable et fonctionnel. Au fil des ans, le presbytère a toujours su garder son style original tout en se modernisant.

Nomination des salles

Les membres du conseil municipal, en collaboration avec la Société d’histoire locale, profitent de la 22e édition des Journées de la culture, organisées par le comité culturel, pour rendre hommage à différentes personnalités qui ont marqué la municipalité en nommant des salles en leurs noms, le 30 septembre 2018.

« Y paraît que… »